Et au niveau mondial, des accords de Lima très timides

Publié le par ABAVE

 

Le 12 décembre 2014, les 194 Etats de la planète sont parvenus à un accord dans le cadre de la convention cadre de l'ONU sur le dérèglement climatique. Loin d'être satisfaisant, cet accord hypothèque tout accord historique à Paris fin 2015. Les mouvements et ONG pour la justice climatique, notamment Attac France et les Amis de la Terre, ont rendu public cette première analyse :

Le monde est confronté à une urgence planétaire : le changement climatique est causé par un système qui place la recherche du profit au-dessus des besoins des personnes et des limites de la planète. Il dévaste la vie de millions de personnes à travers la planète. Selon les scientifiques du climat, des basculements critiques pourraient se produire prochainement et la température moyenne globale pourrait s'accroître de 4 à 5°C avec des conséquences catastrophiques pour nous tous.

La Conférence de Lima aurait dû poser les jalons de la façon dont les gouvernements allaient prendre des mesures urgentes pour lutter contre le changement climatique et pour soutenir les populations vulnérables de la planète à s'adapter aux inévitables conséquences.

Il s'agissait de réduire plus fortement les émissions d'ici à 2020 et de fixer des objectifs climatiques à long terme pour ne pas augmenter la température de plus de 1,5°C. Ne pas émettre plus que ne le permet le budget carbone et répartir ce dernier sur la base des principes de responsabilités communes mais différenciées, des capacités respectives des pays et de la nécessité d'honorer la dette climatique.

Ce qu'il s'est passé à Lima s'inscrit dans une longue série de décisions qui, chaque année, affaiblissent les règles internationales sur le climat, mettant en difficulté les populations et la planète.

Les engagements de réduction d'émissions pour l'avant 2020 sont injustes et beaucoup trop faibles. Ils conduiraient à dépasser les 2°C de réchauffement climatique d'ici le milieu du siècle. Ces objectifs n'auront pas été revus à la hausse en 2014, pas plus qu'il n'y a d'engagement à les réeaxaminer et les revoir prochainement.


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Publié dans économie de CO2

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